A une époque où certains torturent notre belle langue pour
la féminiser, où d'autres osent proposer de simplifier les
règles d’orthographe et de grammaire qu’ils maîtrisent mal,
à une époque où l'on croit, en haut lieu, du dernier chic de
faire la promotion de Paris ville olympique au moyen de
slogans anglais, les concours de dictées rencontrent un
succès qui ne se dément pas.
Le secteur de la Veyle
n’a pas dérogé à cette tendance : Soixante-dix personnes,
dont quatre enfants, ont participé récemment à la dictée
organisée par la délégation des Bords de Veyle de la Ligue
contre le cancer. Le texte proposé, de Maupassant, était
riche de difficultés.
Messieurs Étienne Robin, maire de
Mézériat, Serge Revol, maire de Saint-Julien-sur-Veyle,
Claude Jacquet, maire de Chaveyriat et plusieurs élus
municipaux se sont prêtés à l'exercice. Pas question pour
ces ardents défenseurs de l'orthographe de supprimer les
accents circonflexes et encore moins les traits d'union.
Les lauréates
et les organisateurs (à droite Dominique Perradin,
responsable de la délégation)
Après la correction des copies,
force fût de constater que la parité n'était pas respectée.
Les femmes ont triomphé en prenant les cinq premières
places. Et dans la catégorie enfants, la victoire est
revenue à Faustine Jérôme. Les hommes ont pu se consoler
pendant la récréation, tandis que les gagnantes recevaient
leur récompense. Mais tout le monde est reparti avec le
sourire.