Ligue contre le Cancer
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Délégation d'Ambérieu en Bugey
5 novembre 201
6

Douze Hommes en Colère
Théâtre à Ambérieu

"Douze hommes en colère", c'est la pièce de théâtre qui a été interprétée, samedi 5 novembre 2016 à l’Espace 1500 d’Ambérieu en Bugey, au profit de la Ligue contre le cancer, en présence du maire adjoint Monsieur de BOISSIEU. 
La  troupe d'acteurs amateurs lyonnais « Pièces à conviction", présidée par Christian RIGUEL, est revenue jouer bénévolement pour la Ligue contre le cancer de l'Ain, deux semaines après sa représentation à Péronnas. Cette seconde soirée était organisée par la délégation d’Ambérieu, dirigée par Jacqueline BUY.



Sur scène, cette pièce de Réginald Rose, écrite en 1953, rassemble 12 personnages.
Il s'agit du délibéré à huis clos entre les jurés du procès d'un adolescent noir de seize ans accusé d'avoir poignardé son père. 
En préambule et en voix « off » le président de la Cour d’Assises avait bien prévenu le jury : L'unanimité est requise, il n’y aura aucune circonstance atténuante, et en cas de culpabilité reconnue, le verdict qui suivra sera la chaise électrique.  


                   Juré n° 1 et 2                                            Juré n° 3 et 4

Tout accuse le suspect : la voisine d'en face l'a vu, le vieil homme du dessous l'a entendu, un commerçant lui a vendu, le soir du meurtre, le couteau que l'on a retrouvé dans le corps de son père. 
Pourtant lors du vote qui doit décider du verdict final, un seul juré, le numéro 8, ne lève pas la main pour le désigner coupable. Sa raison : « il n'est pas sûr ». 
La pièce retrace deux heures du délibéré où chacun prend une position qui ne cesse de changer au rythme des arguments qui apparaissent, des révélations qui se font, des faits établis qui se désagrègent. Les arguments des uns et des autres s’entrecroisent, faits de doutes, de colère, de rancœur, de raisonnement, de rappel des débats, à l’aune de l’histoire personnelle de chacun des jurés :


                  Juré n° 5 et 6                                            Juré n° 7 et 8


Juré n° 1 (Christophe GOURJON) président du jury. Il n’en comprend pas les doutes.
Juré n° 2 (Lionel ROBINAULT) employé de banque timide, confiant dans le système judiciaire.
Juré n° 3 (François CHAUVEAU) petit patron d'une entreprise de 37 salariés. Sa haine de l’accusé s’explique au cours de la pièce.
Juré n° 4 (Christian RIGUEL) courtier en bourse. Sérieux et concentré il ne s’appuie que sur les faits, à priori contre l'accusé.
Juré n° 5 (Guy PELLET) chômeur, issu d’une zone comme l’accusé, il lui trouve des excuses.
Juré n° 6 (Elie PEYRONNET) peintre en bâtiment, il réfléchit beaucoup à cette affaire.

 
                 Juré n° 9 et 10                                            Juré n° 11 et 12

Juré n° 7 (Raoul MARTIN), représentant de commerce, convaincu de la culpabilité, il a hâte d’en finir pour aller au match de baseball.
Juré n° 8 (Bernard BALLANDRAS) architecte il est le premier à voter non coupable.
Juré n° 9 (Jacques SICARD) retraité, attentif et compréhensif.
Juré n° 10 (Dominique FERNANDEZ) garagiste il révèle peu à peu son profond racisme.
Juré n° 11 (Jean-Charles CESCUT) horloger récemment immigré d'Europe de l'Est, il est victime du racisme des jurés n° 3, 7 et 10.
Juré n° 12 (Laurent STROHL) publicitaire, le plus jeune du jury il va changer d’avis 3 fois.


                                               "Je vais vous tuer..."


Comme dans le célèbre long-métrage de 1957 avec Henri FONDA, François CHAUVEAU le metteur en scène, a choisi de réunir les douze hommes dans un espace unique, une vaste pièce isolée du tribunal comportant des tables, des chaises, des toilettes, un vieux lavabo. Et pratiquement en temps réel : plus de deux heures de délibérations, de colères, de tentatives de compréhension, d'échanges souvent vifs pendant qu'un orage éclate à l'extérieur (dans la pièce mais aussi en réalité). 


   
                       Epilogue                                  Le Président et le Metteur en Scène

Véritable tragédie antique par l’unité de lieu, de temps, et d’action, mais d'une modernité flagrante, universelle, la pièce révèle les contradictions des uns et des autres, leurs frustrations, leurs rancœurs, mais également leur humanité. C’est à la fois une réflexion sur la vérité et la justice et un plaidoyer contre la peine de mort. Depuis 63 ans elle n’a pas pris une ride. Le public se retrouve pris comme dans un étau dans un huis clos étouffant et haletant.


                     La troupe a salué en faisant le signe "L" de la Ligue

Les acteurs ont subjugué les spectateurs par leur talent, et la vérité de leur jeu. Une remarquable performance d'ailleurs, puisqu'ils ont tenu le public en haleine pendant plus de deux heures sans entracte. Une excellente soirée, sous le signe du talent, de l'amitié et de la générosité. Les acteurs, enchantés de l’accueil que leur ont réservé les délégations de Péronnas et d’Ambérieu ont proposé de revenir jouer au printemps dans d’autres cantons de la Ligue de l’Ain.

Photos : JB

          
                                                   
                                                                 

                                                         

 

   

 

 





Le juré n° 8 tente de
convaincre les 11 autres jurés 

 

 


 



 

 

 

 

 

 

Christian RIGUEL
Président de "Pièces à conviction"
(et juré n° 4)

 

 

François CHAUVEAU
Metteur en scène
(et juré n° 3)

 

 

Madame Jacqueline BUY
Responsable de la délégation
d'Ambérieu en Bugey

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le signe "L" de la Ligue

 

 

La Madeluche
de la troisième mi-temps,
après le spectacle